L'histoire de brumath


Brumath fait partie des quelques rares sites d’Alsace qui aient été habités et fréquentés, sans interruption, depuis plus de cinq mille ans. Capitale de la tribu gauloise des Triboques, la cité est devenue, à l'époque gallo-romaine Brocomagus.

Le sous-sol de Brumath a livré de remarquables céramiques ornées de mystérieux décors dont le ruban forme le thème principal.

Après la défaite d'Arioviste, battu par Jules César en 58 av. J.C, les Triboques furent autorisés par les Romains à s'établir définitivement sur la rive droite du Rhin. La Basse Alsace devint la Civitas Tibocorum (la Cité ou le District) des Triboques dont la capitale fut Brocomagus aujourd'hui Brumath. Pendant près de quatre siècles Brumath se développa dans le sillage de la paix romaine. Mais quand l'Empire romain chancelle, Brocomagus s'éteint.

Au XIIIe siècle, Brumath devint la capitale du landgraviat de Basse-Alsace puis fut érigée au rang de ville au XIVe siècle. Partagée entre les Lichtenberg et les Linange, la seigneurie fut l'objet de guerres incessantes entre ces deux familles.


Le blason

À l'origine, au XIIe siècle, les blasons des chevaliers qui résident à Brumath portent une étoile.

On retrouve cette étoile sur les armoiries de la commune en 1670 où le blasonnement indiqué dans l'Armorial d'Alsace est le suivant : « porte d'azur à une dextrochère d'argent, tenant une bannière d'or chargée d'une étoile d'azur ».

En 1876, la bannière seigneuriale du blason est transformée en bannière ecclésiastique. Cette tendance se retrouve dans des extraits de registre de l'époque mais son origine est inconnue.

En 1890, la bannière est remplacée par la branche de chêne qui est le symbole d'une ville propriétaire d'une grande forêt.

Blason de Brumath

Les armes de Brumath se blasonnent ainsi : « de gueules à la branche de chêne cousue de sinople englantée de quatre pièces d'or ».